Cécile de Ménibus agressée en coulisses par Rocco Siffredi : ses révélations glaçantes, « il m’a fourré sa langue »

Dix-sept ans se sont écoulés, mais Cécile de Ménibus reste marquée à vie par sa rencontre avec Rocco Siffredi. À l’époque, elle était l’une des acolytes de Cauet dans l’émission La Méthode Cauet, diffusée sur TF1 en deuxième partie de soirée. En 2006, l’animateur et son équipe reçoivent la star italienne des films X, Rocco Siffredi. Sur le plateau, c’est l’effervescence, mais pour Cécile de Ménibus, c’est le début du cauchemar. 

Dans les années 2000, Cécile de Ménibus et Sébastien Cauet sont partout. On les entend à la radio, on les voit à la télévision et les plus grandes célébrités se pressent dans leur émission. Le duo gagne en notoriété et prend de plus en plus de liberté, notamment grâce à sa plage horaire de seconde partie de soirée. C’est pourquoi, invité Rocco Siffredi, personnage subversif à cause de son métier, n’avait rien d’étonnant.

Cécile de Ménibus agressée sexuellement par Rocco Siffredi

Alors que l’interview commence sur le plateau de TF1, très vite Cécile de Ménibus devient la cible de l’acteur pornographique. Devant le public et les téléspectateurs, l’animatrice est agressée sexuellement. Rocco Siffredi, s’approche d’elle, la soulève et simule sans son consentement un acte de pénétration. Une situation sidérante qui fait rire aux éclats tous les hommes présents sur le plateau. 

En 2007, elle revient sur cette séquence, entre-temps devenue “mythique”, et explique pourquoi elle a été incapable de stopper son agression : “Là on est dans le cadre d’une émission, c’est compliqué. C’est difficile d’avoir une posture dans une émission de divertissement. J’aurais aimé lui mettre une claque, mais je n’ai pas osé pour plein de raisons”, confiait-elle dans Salut les Terriens. Mais cet épisode, aussi terrifiant soit-il, n’est rien comparé à ce que Cécile de Ménibus aurait vécu dans les coulisses. 

L’animatrice de 52 ans s’est également confiée sur l’agression sexuelle dont elle aurait été victime en coulisses de l’émission. “Dans les loges, il m’a attrapée, il m’a soulevée de terre, il m’a enfoncé sa langue dans ma gorge”, se remémore Cécile de Ménibus. Effrayée et coincée, elle a eu besoin d’appeler la sécurité pour qu’elle soit séparée de Rocco Siffredi. Ce jeudi 20 avril, le magazine Gala a recueilli son témoignage, 17 ans après.

À lire également : 

• Top 10 des humoristes français « pas très drôles »
• « Grosse pute » : une victime d’agression sexuelle insultée par un policier
• Les étudiants en pharmacie brisent le silence sur les violences sexuelles

Cécile de Ménibus dénonce l’agression qu’elle a subie

“À la limite, ce qu’il a fait sur le plateau, c’est nul. Ce qui est terrible, c’est ce qu’il a fait en coulisses, me choper et me fourrer sa langue dans la bouche”, précise l’animatrice à nos confrères. À l’époque, Cécile de Ménibus n’avait pas pu compter sur le soutien de ses pairs dans l’émission. Cauet s’en était pris à son acolyte pour avoir raconté aux médias son agression sexuelle. 

Il y a quelques années, l’animateur avait évoqué le sujet chez Purepeople : “J’ai appelé Cécile et je lui ai dit d’arrêter son cirque. Pardon, mais… Je lui ai dit d’arrêter de ressortir ce truc à chaque fois (…) Parce qu’à chaque fois, c’est moi qui prends derrière ». Puis, il avait estimé que si la situation avait dégénéré c’était aussi parce que Cécile de Ménibus avait “un peu chauffé” son invité. « Rocco Siffredi on le connaît. C’est une espèce d’animal. Pour lui ça reste une blague”. Des propos que Cauet a finalement regretté d’avoir eus il y a quelques mois à peine. 

“Ça fait partie de ces choses qui faisaient rire à l’époque et aujourd’hui ne fonctionnent plus. Aujourd’hui, mon rôle serait d’arrêter la séquence. Mais c’est bien, ça veut dire que les mœurs évoluent, que les consciences évoluent et on ne fait plus les mêmes émissions qu’il y a vingt ans”. Un mea culpa tardif pour l’animateur. Quant à Cécile de Ménibus, aujourd’hui plus qu’hier, sa voix est écoutée et son histoire va permettre de faire évoluer les mentalités sur le rôle des médias dans la diffusion de la culture du viol.