Le corps de Delphine Jubillar retrouvé au « fond de l’eau » ? Cette nouvelle piste qui intrigue, « Ils cherchent un corps en surface »

mis à jour le 27 décembre 2023 à 16:35
Le corps de Delphine Jubillar retrouvé au "fond de l'eau" ? Cette nouvelle piste qui intrigue, "Ils cherchent un corps en surface"
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Les propos de cet habitant pourraient bien faire avancer l’enquête. Il compte ainsi démontrer que le corps de Delphine Jubillar se trouve sous l’eau.

C’est une affaire qui continue de faire couler beaucoup d’encre depuis fin 2020. La disparition de Delphine Jubillar a profondément marqué les Français. Beaucoup s’interrogent sur la disparition de l’infirmière cagnacoise dans la soirée du 15 décembre 2020. C’est notamment le cas de Jérémie, 36 ans, qui, comme l’a dévoilé La Dépêche du Midi ce mardi 27 décembre, sonde régulièrement les environs du domicile de l’infirmière afin de faire avancer l’enquête.

Ce fait divers n’a de cesse d’agiter la France. Alors qu’elle était en instance de divorce, Delphine Jubillar a mystérieusement disparu de son domicile. C’est son mari, Cédric, qui a alerté les gendarmes. Il leur a alors signalé que sa femme n’était plus sur le canapé, qu’elle occupait depuis plusieurs mois, et qu’il ne parvenait pas à la trouver. Après l’ouverture de l’enquête, plusieurs indices ont finalement conduit les enquêteurs vers le mari.

Un homme qui a exprimé son souhait de faire avancer l’enquête

Cédric Jubillar a été écroué le 18 juin 2021 à la maison d’arrêt de Seysses pour homicide sur conjoint. L’homme demeure toutefois présumé innocent. Face à ce mystère qui n’a pas encore trouvé d’issue, certains habitants des alentours redoublent d’efforts pour tenter de retrouver la jeune maman. Ainsi, un Albigeois de 36 ans n’a pas cessé de chercher l’infirmière depuis plusieurs mois. Il s’est même équipé d’outils bien spécifiques pour mener ses battues.

Jérémie ne connaissait pas Delphine Jubillar avant sa disparition. Il se rappelle toutefois l’avoir « croisée plusieurs fois » entre Albi et Cagnac-les-Mines. « Cette histoire m’a touché. Et comme c’est proche de chez nous, je n’ai pas pu rester les bras croisés, j’ai vraiment envie d’aider. », a-t-il confié. Avant d’ajouter : « Ça fait grosso modo un an et demi que je me suis consacré à ça ». L’homme s’est rendu à divers endroits avec ses proches pour tenter de retrouver le corps de la mère de famille : « Ça continue toujours, tous les dimanches, et j’y vais seul le reste de la semaine ».

Un mystère qui plane autour de la disparition de Delphine Jubillar

Plusieurs zones ont déjà été fouillées par les nombreux volontaires. Jérémie, quant à lui, s’applique à examiner chaque zone assidûment. « La plupart des gens font des recherches à vue, c’est-à-dire qu’ils cherchent un corps en surface, chose à laquelle je ne crois pas aujourd’hui », a-t-il fait remarquer. Avant de poursuivre : « Moi je cherche plutôt dans le sol. Zone par zone, je passe tout au peigne fin avec mon détecteur de métaux. Ça prend énormément de temps, c’est loin d’être fini. »

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Des outils pour vérifier l’hypothèse du corps sous l’eau

Jérémie bénéficie d’une aide majeure pour ses recherches : sa connaissance des lieux, puisqu’il y a passé toute son enfance et adolescence. L’homme est aussi équipé d’une caméra endoscopique qui lui permet de scruter les cavités rocheuses. Il a aussi des aimants pour sonder les mares, les lacs et les marécages. Des appareils qui vont prochainement lui permettre de vérifier son hypothèse sur le lieu où se trouve le corps de l’infirmière. En effet, Jérémie est convaincu qu’il se situe sous l’eau. Et plus précisément « dans le Tarn ou le Cérou ».

Jérémie compte bien se servir de ses puissants aimants, « qu’il utilisait avant cette affaire pour pêcher, afin de ratisser les fonds et ramasser tout ce qu’il peut ». Cet acte fera-t-il lumière sur l’affaire ? Dans le même temps, le silence de Cédric Jubillar subsiste. Ce dernier a continué à nier toute implication, alors même que les avocats des parties civiles espéraient des aveux à l’issue de la reconstitution menée dans la nuit du 12 au 13 décembre dernier. L’instruction du dossier Jubillar n’est, pour le moment, pas en voie d’être bouclée.


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Marie France, magazine féminin