La petite Camille retrouvée vivante 11 ans après sa disparition : ses confidences troublantes sur son père qui la croyait morte, « Il est méchant »

mis à jour le 4 avril 2024 à 13:58
La petite Camille retrouvée vivante 11 ans après sa disparition : ses confidences troublantes sur son père qui la croyait morte, « Il est méchant »
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Camille Chauvet, enlevée en 2011, a été retrouvée saine et sauve en mars dernier. Depuis, la jeune fille, aujourd’hui âgée de 16 ans, refuse de retourner chez sa famille, et notamment chez son père, qu’elle qualifie de « méchant ».

Disparue le 26 décembre 2010, la petite Camille, enlevée par sa mère, Priscilla Majani, n’avait plus donné signe de vie depuis lors. Une absence insupportable pour son père, Alain Chauvet, qui, au fil du temps, a fini par se convaincre que sa fille était décédée.

« Mon client a été bouffé, détruit, l’estomac en vrac et le sommeil fuyant, pollué par cette inquiétude lancinante de penser que sa fille est morte », déplore son avocat, Me Olivier Ferri, dans les colonnes du Parisien.

La petite Camille retrouvée 11 ans après sa disparition accuse son père d’inceste

Retrouvée en mars dernier en Suisse, l’adolescente refuse encore aujourd’hui de renouer avec son père. Et pour cause, durant toutes ces années, sa mère n’a eu de cesse de l’enfoncer, allant jusqu’à l’accuser des pires atrocités.

Entendue « à trois reprises » par la juge aux affaires familiales, Camille a évoqué les abus sexuels que son père lui aurait fait subir. « Il m’a fait tout le mal de la terre. Il est méchant. C’est maman qui m’a dit de dire ça », a-t-elle déclaré avant d’évoquer son « zizi ».

Les experts incrédules : « Elle parle de manière récitative »

Selon ses dires, Alain Chauvet lui aurait mis « son zizi dans les fesses ». Et la jeune fille de préciser : « C’est tout froid ». De très lourdes accusations qui n’ont pas convaincu les experts.

« Camille est gaie et s’exprime sur un ton ludique, notent-ils. Elle parle de manière récitative, comme si elle répétait quelque chose qu’on lui a demandé de dire ». Jugée ce vendredi 16 septembre, sa mère n’a exprimé aucun regret bien au contraire.

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« Je ne me tairai pas, quelles que soient les conséquences ! », a confié Priscilla Majani qui a été « accueillie dans différents pays et différents lieux, jusqu’à ce que vers les 11-12 ans de Camille, on se stabilise en Suisse ». Et d’ajouter, droite dans ses bottes : « La plus belle chose que j’ai faite de ma vie, c’est de partir avec ma fille ».

Condamnée à cinq ans de prison ferme, la mère de famille a fait appel. Camille quant à elle devrait être placée en foyer… au grand dam de son père. « Je voudrais lui dire qu’elle me fasse confiance, qu’elle réalise que je l’ai toujours aimée et que je l’aimerai toujours. Et que la vie, ce n’est pas de vivre terré sous un faux nom, que c’est autre chose, souffle-t-il. Je dois faire sa reconquête, et œuvrer à ce que cette adolescente devienne une femme normale, qui surmonte autant que possible tous ces traumatismes ».

À propos de l’auteur
Anaïs Moine
Anaïs Moine
Journaliste passionnée depuis 2016, Anaïs décrypte pour vous les dernières informations. Afin de vous permettre de démêler le vrai du faux tout en offrant un angle nouveau à des sujets qui méritent d'être traités, elle n'hésite pas à sortir des sentiers battus depuis son arrivée sur Marie France en 2022.
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