Dernier rebondissement dans l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès : la maison a été vendue à un prix qui choque l’opinion publique.

Xavier Dupont de Ligonnès : la maison familiale où ont eu lieu les meurtres a été vendue à un prix astronomique (les internautes sont choqués)
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Plus de 10 ans après le drame qui a touché cette famille nantaise, on ne sait toujours pas où se trouve Xavier Dupont de Ligonnès, ni s’il est encore vivant. Les théories sur les évènements sont nombreuses et les rumeurs continuent d’alimenter les discussions. Aujourd’hui, la saga médiatico-judiciaire continue. Et c’est la maison de la famille qui fait parler d’elle. En effet, elle a été vendue à un prix particulièrement élevé et cela suscite de nombreuses questions.

Un mystère qui reste entier

Le 15 avril 2011, Xavier Dupont de Ligonnès quittait son hôtel de Roquebrune-sur-Argens, dans le Var. C’est la dernière fois que l’on a de lui une trace concrète et vérifiable. Depuis ce jour tout n’est que rumeurs et suspicions. C’est autour du 5 avril 2011 qu’il aurait froidement assassiné son épouse, Agnès, ainsi que leurs quatre enfants et leurs deux chiens. Leurs corps avaient alors été retrouvés dans la maison familiale à Nantes.

La disparition, volontaire ou non, de ce père de famille a créé un voile de mystère sur les évènements. La police, et donc les journalistes et l’opinion publique n’ont pas de vérité définitive, juste des hypothèses. Un suicide du père de famille ? Un départ et une fuite à l’étranger ? Un placement dans le système américain de protection de témoins ? Cette dernière option a notamment été mentionnée par le protagoniste dans l’une des lettres adressées à sa famille.

Un attrait du public pour le mystérieux et le macabre

C’est évidemment ce côté mystérieux de l’affaire qui passionne autant le public. Des affaires semblables, la France en connait malheureusement chaque année. Mais depuis peut-être l’assassinat du petit Gregory, aucune affaire n’a suscité autant de passion, entraîné autant de discussions, et autant noirci de pages de journaux.

La mort, la violence, le mystère fascinent l’être humain. Que cela soit dans les romans, au cinéma ou dans les journaux, l’attrait pour cette part sombre de l’humanité attire autant qu’elle ne repousse. Un commerce macabre s’est même créé autour de ces thèmes. Le murderabilia, contraction de « memorabilia » (souvenir, en latin) et « murder » (meurtre, en anglais), est une pratique consistant à collectionner les objets liés de près ou de loin aux tueurs en série. Un commerce qui, dans l’affaire Dupont de Ligonnès, n’est toutefois pas allé jusqu’à créer un attrait pour la maison, lieu où ont été perpétrés les crimes. Maison qui a eu du mal à se vendre pendant plusieurs années.

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Le boulevard Robert-Schumann, où se trouve l’ancienne maison de la famille Dupont de Ligonnès, est un des axes principaux de la ville de Nantes. Il permet de relier le centre au nord de la ville. C’est un secteur des secteurs les plus prisés de la ville. Pourtant, il a fallu plus de cinq ans pour trouver un acheteur au 55. Il faut dire que c’est l’adresse où se sont déroulés les assassinats. La maison, faisant 100 mètres carrés et dont la surface du terrain est de 320 mètres carrés, a été vendue, dans un premier temps, à près de 260 000 euros. Une somme relativement basse compte tenu de la localisation et des caractéristiques de la maison.

« Le quartier est prisé. La maison vaut plus, mais il est obligatoire de faire part du massacre qui a eu lieu dans cette maison », avait confié un agent à Ouest-France. Toujours est-il que les premiers acheteurs avaient vu juste. En l’achetant en dessous de sa valeur (260 000 euros), et en faisant preuve de patience afin que le temps aide un peu à faire oublier les meurtres, ils ont réalisé une plus-value énorme lors de la revente du bien. Ils ont réussi à revendre la maison à 479 000 euros. Soit plus de 200 000 euros de différence.

À propos de l’auteur.e

Passionnée par les nouvelles tendances en tout genre, j'aime écrire tout particulièrement sur les thématiques liées aux femmes et à leur quotidien.

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