« Je suis vendeuse en boutique de lingerie et voici les pires choses que font des clients »

mis à jour le 11 avril 2023 à 10:03
"Je suis vendeuse en boutique de lingerie et voici les pires choses que font des clients"
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Clients infects, responsables hyper stressés et manques de respect, découvrez les coulisses du métier de vendeuse…

Sur la Toile, nombreux sont les salariés à balancer au sujet de leurs expériences dans telle ou telle entreprise. Parmi les témoignages dont les internautes raffolent, les récits façon blog de quelques individus ayant des histoires croustillantes à partager sur l’envers du décor peu glamour de certaines professions.

Tribulations d’une vendeuse, d’un plombier ou encore d’une caissière, tout le monde à son lot d’anecdotes en stock. Aujourd’hui, zoom sur le quotidien pas toujours tout rose d’une ancienne vendeuse de lingerie.

Le pire de ce que peut faire un client à une vendeuse en lingerie

« Avant de déposer mes CV, je pensais que le métier de vendeuse, ou plus précisément ‘d’hôtesse de vente’, n’était pas bien compliqué : il suffisait de sourire, d’être aimable avec les clientes et de leur donner les tailles dont elles avaient besoin. Mais dès mes premiers jours, j’ai compris que ce n’était pas tout à fait ça… », s’est remémoré une dénommée Léa qui s’est confié au HuffPost. Et pour cause, les réalités de cette profession finalement éreintante ont vite rattrapé l’étudiante !

Première déconvenue, l’impolitesse éhontée de certaines clientes. Si cette dernière explique avoir toujours traiter avec égard les gens autour d’elle, certaines personnes voient les vendeuses comme leurs subordonnées, ce qui donne parfois lieu à des scènes révoltantes. « Je me souviens qu’un soir, un peu avant la fermeture du magasin, une cliente est entrée. Elle s’est dirigée vers la table que j’étais en train de ranger et s’est appliquée à déplier presque tous les modèles disposés. Lorsqu’elle s’est rendu compte que je la regardais faire, elle m’a simplement dit, sur un ton condescendant : ‘Ah mince, vous allez devoir tout recommencer », a relaté l’ex-vendeuse.

@tessadorito

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♬ original sound – TessaDorito

Toujours être courtois quoi qu’il arrive

Impératif du métier, être courtois, poli, et surtout garder son calme en toutes circonstances. Ladite Léa s’est souvenue d’une cliente particulièrement peu loquace à qui elle avait tenté d’arracher un simple « bonjour ». « Je tente de lui parler en anglais, croyant que son absence de réponse vient de la barrière de la langue. Mais celle-ci me répond avec dédain: ‘Je parle français' », a-t-elle raconté.

Période critique redoutée par la profession, les soldes. Aux attitudes limites de quelques personnes poussant les portes de la boutique s’est ajoutée la pression des responsables. « Plus les semaines passaient, plus j’étais épuisée. Je suis dynamique et sportive, mais je n’en pouvais plus », s’est rappelée l’ancienne vendeuse.

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Des mésaventures et de belles expériences

Autre aspect du métier que la vendeuse n’a pas hésité à qualifier de « fléau », la course au taux de transformation. En effet, à l’instar de la plupart de ses homologues, l’étudiante était évaluée sur sa compétence à provoquer le fameux achat « coup de cœur ». « Être jugées sur des chiffres est injuste. Les chiffres n’ont pas de contexte. Ils ne représentent pas la réalité », s’est-elle quelque peu indignée.

Malgré tout, la jeune femme n’a pas trouvé que des facettes négatives à cette plongée dans le monde impitoyable de la vente. « En dépit de ces quelques mésaventures, je continuais d’aimer mon job. J’aimais conseiller les clientes, les écouter et répondre à leurs attentes », a-t-elle tenu à souligner.


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Marie France, magazine féminin