Pierre Palmade : pour Patrick Balkany, il « n’a rien à faire en prison », « J’en sais quelque chose »

Les personnalités publiques se font désormais nombreuses à commenter l’accident dans lequel Pierre Palmade s’est retrouvé impliqué le 10 février dernier. Ce lundi 27 février, Patrick Balkany, l’ancien maire de Levallois-Perret, a tenu à défendre l’humoriste sur le plateau de L‘Heure des Pros, émission diffusée sur CNEWS. Une prise de position qui intervient après que le placement en détention provisoire de l’humoriste a été ordonné le même jour.

La cour d’appel de Paris a enjoint le placement en détention provisoire de Pierre Palmade avec mandat de dépôt. Celle-ci a notamment été justifiée par un « risque de réitération des faits et pour favoriser la poursuite des investigations », selon une source proche du dossier, rapportée par Franceinfo. Cette décision a entraîné le placement sous écrou du comédien à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. En effet, le parquet de Melun a estimé que « l’état de santé de l’intéressé » n’était pas compatible avec un transfert vers un établissement pénitentiaire.

Patrick Balkany s’insurge contre la décision de la cour d’appel de Paris

Pierre Palmade portait, jusqu’alors, un bracelet électronique et se trouvait sous surveillance policière. Il s’est vu retirer son bracelet suite à l’accident vasculaire cérébral dont il a été victime ce samedi 25 février. Dix jours plus tôt, la célébrité de 54 ans avait été mise en examen des chefs d’ « homicide involontaire et blessures involontaires » avec circonstances aggravantes. L’homme était notamment sous l’emprise de cocaïne lors de la collision.

Patrick Balkany a, quant à lui, critiqué la décision de la cour d’appel de Paris et le fait que les juges parisiens ont ordonné le placement en détention provisoire de l’humoriste à la maison d’arrêt de Fresnes. « Si vous voulez mon avis sur Palmade, il n’a rien à foutre en prison. », a-t-il lancé sur le plateau. « Pour moi, la décision qui avait été prise par le juge était la meilleure décision possible », a ainsi poursuivi l’ex-édile.

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— CNEWS (@CNEWS) February 27, 2023

« Un hôpital psychiatrique spécialisé pour les addictions » plutôt que la « prison »

Selon l’ancien maire, la meilleure décision était « de le mettre sous bracelet électronique dans un hôpital psychiatrique spécialisé pour les addictions. » Le septuagénaire a ajouté afin d’illustrer son propos : « On le soignait et il était enfermé. Avec un bracelet électronique, vous ne pouvez pas sortir de l’endroit qui vous a été assigné sinon ça sonne et on vient vous chercher, j’en sais quelque chose ».

Patrick Balkany a lui-même été condamné en 2019 à quatre ans et demi de prison ferme pour fraude fiscale et incarcéré à la prison de la Santé jusqu’à l’été 2022. Patrick Balkany a finalement pu en sortir, après l’aménagement de sa peine. Une centaine d’ « incidents » avaient également été rapportés par le tribunal d’application des peines (TAP) d’Évreux quant aux alarmes successives des bracelets électroniques portés par les époux Balkany. Ces derniers étaient assignés à résidence au moulin de Cossy, à Giverny, dans l’Eure, depuis mars 2021.

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Pierre Palmade, concerné par une autre enquête

« La détention à l’hôpital, c’est pire que la prison parce qu’il n’y a pas de fenêtre qui s’ouvre, il n’y a pas d’air. Vous êtes totalement enfermés et isolés. Au moins, dans sa cellule, on peut ouvrir sa fenêtre. », a ajouté l’époux d’Isabelle Balkany. L’homme a également ajouté que « la nuit dans les prisons, on entend hurler les prisonniers qui sont en manque et qui poussent des cris et tapent sur les barreaux ».

Depuis une semaine, le nom de Pierre Palmade est également cité dans une autre affaire. Une enquête puis une information judiciaire pour « détention et diffusion de fichiers pédopornographiques, consultation habituelle de sites pédopornographiques » ont été ouvertes à la suite d’un signalement à la police mettant en cause l’humoriste. Deux gardes à vue ont déjà eu lieu. « En fonction des éléments recueillis, l’audition de Pierre Palmade pourrait être envisagée », avait notamment partagé le parquet.