Miss France attaquée en justice : voici la décision INATTENDUE du tribunal qui ne va pas plaire à tout le monde

mis à jour le 6 janvier 2023 à 17:02
Miss France attaquée en justice : voici la décision INATTENDUE du tribunal
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Voilà déjà plusieurs mois que l’association Osez le féminisme a attaqué en justice la société Miss France. Le conseil des prud’hommes de Bobigny vient de prononcer le verdict, et sa décision est inattendue.

Le concours Miss France divise. Si beaucoup de Français attendent avec impatience la fin de l’année pour découvrir la jeune femme qui remportera le titre tant convoité de Miss France, d’autres ne s’y attardent pas. Effectivement, certaines personnes ne sont pas en accord avec le fameux concours de beauté.

En octobre 2021, l’association Osez le féminisme s’est même lancée dans des démarches judiciaires après que trois femmes aient dû renoncer au concours à cause du non-respect de certaines conditions d’inscription.

Interdire les critère de beauté grâce à un contrat de travail

L’organisation juge ce concours comme étant “déshumanisant” pour les femmes. “La mise en concurrence de jeunes femmes, jugées sur des standards de « beauté » physique, dont les « mœurs » et la parole publique sont contrôlées est déshumanisante. Miss France réduit les femmes à des objets, et véhicule des normes de beauté irréalistes et rétrogrades”, affirmait l’association sur son compte Twitter le 17 décembre dernier, soit le jour de l’élection de Miss France 2023.

Les militantes de l’association accusent la société Miss France de sexisme, déshumanisation, mais aussi discrimination. Elles ont fait appel au droit du travail et ont demandé un contrat de travail pour les candidates du concours. De cette façon, plusieurs conditions d’accès à Miss France seraient supprimées. Effectivement, les critères de taille ou de beauté sont interdits dans le cadre du travail, et seraient ainsi considérés comme une discrimination à l’embauche.

Plusieurs mois après le lancement de la procédure engagée par Osez le féminisme, le conseil des prud’hommes de Bobigny a rendu sa décision ce vendredi 6 janvier. Et bien que la juridiction reconnaisse « l’existence d’un travail et d’un processus de recrutement », comme l’explique l’association à travers un communiqué, le tribunal donne raison à la Société Miss France.

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Les nouvelles règles imposées par Alexia Laroche-Joubert

Depuis son arrivée, Alexia Laroche-Joubert, nouvelle présidente de la société Miss France, a fait bouger les choses. Si les jeunes femmes ayant participé à Miss France 2023 n’ont pas signé de contrat de travail, les critères ont été revus. Alexia Laroche-Joubert tente de dépoussiérer le concours de beauté, le rendre plus accessible et plus moderne.

“Désormais, je demande seulement que les jeunes femmes soient âgées de plus de 18 ans, mesurent au moins 1,70 mètre – parce qu’elles portent des robes de créateurs et qu’il faut un minimum de taille – et qu’elles soient de sexe féminin à l’état civil, ce qui était déjà le cas auparavant”, avait-elle expliqué au Figaro TV Magazine. “Enfin, pour préserver l’esprit des valeurs de Miss France, les candidates qui se présentent ne doivent pas avoir fait de films ou de photographies pornographiques ou avoir eu des propos pénalement répréhensibles. Les comités s’adaptent ensuite comme ils le souhaitent.”

À propos de l’auteur
Marie Lacombe
Marie Lacombe
Passionnée par l’univers de la beauté, Marie est journaliste beauté depuis 7 ans et partage par l’intermédiaire de ses articles les meilleurs conseils et astuces que l’on puisse trouver sur les réseaux sociaux. Depuis 2022 sur Marie France, elle reste aussi à l’affût de l’actualité maquillage et skincare pour ne manquer aucune info !
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Marie France, magazine féminin